Ma main a découpé
Le corps nu de la femme
Me servant dâastrolabe
Dans la nuit noire de lâĂąme
Pour un simple cheveu dâor.
Puis vint lâodeur des vagues,
MĂ©canique sublunaire,
Engrenages de soie
Qui laissaient entrevoir
Un sein lisse comme lâivoire.
La torture des roses
Suspendues au plafond,
Agrippées par les boucles
Dâune infinie tristesse
Garde le goût de ta peau.
Mes doigts entre tes cuisses
Comme dans les yeux évidés
Dâun squelette bienheureux
Et une semaine de bonté
Au service du meurtre.
Le mélange des matiÚres
Sans savoir qui je suis,
Un grand coup de tocsin
Et cette voix dans ma tĂȘte
Qui me dit de tâaimer.
Nature morte sur la table
Avec un lion au complot,
Les sept jours renversés
Et lâodeur de tes os.
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