Je sens mon Ăąme se heurter
Aux murs oppressants qui mâencerclent ;
En cage prise internée,
Elle soupir et tourne en cercle.
Ce lieu glace mon sang,
Mon regard capturĂ© sâenfuit
Par les cents traits serpentant,
Craquelures dâun plafond sans vie.
Claustrophobie !
Une douleur dans ma tĂȘte
ProspĂšre, profite tout au mieux
De la piĂšce domptant la bĂȘte,
Voir le serpent mordre sa queue.
Et je hurle : les parois viennent,
Se rapprochant pour mâĂ©touffer ;
Lâasphyxie plaĂźt aux hyĂšnes
Se délectant de cet effet.
Claustrophobie !
Mais je vois par la fenĂȘtre
La nuit mâobserve en riant.
Elle sâapproche puis pĂ©nĂštre,
Se mĂȘle Ă mon esprit dansant.
Mon cĆur bat, frĂ©nĂ©tique,
Je nâai plus aucun espace ;
Dâun Ă©lan hystĂ©rique,
Par la vitre ouverte je passe.
Claustrophobie !
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