Sous la Lune diaphane
Les nénuphars du lac
Dissimulent de leurs arcanes
Les perles opaques
Des trésors engloutis,
Des astres ensevelis,
Les galets ronds polis
Et la jeune fille du lit.
Depuis tant de temps
Ă dormir, Ă rĂȘver
Sous les flots pesants
Son corps nu protégé
Songe et plonge et erre
Au travers de lâĂ©ther,
Enfantant Ă sa surface
Des ondes si fantasques ;
Quelle quâen soit sa fantaisie
La jeune fille du lit.
Quand soudain son Ćil
Sâouvre, elle se rĂ©veille,
Ses cheveux longs venant draper
En cascade sa féminité.
Elle sâextrait lentement des eaux
Sâen sort et aussitĂŽt
Se met Ă marcher
En direction de la forĂȘt.
Elle observe la vie,
La jeune fille du lit.
OĂč ĂȘtes-vous arbres sĂ©culaires ?
Que faites-vous anges du mystĂšre ?
OĂč ĂȘtes-vous ? FĂ©lins du Chester,
Méduses planétaires, serpents racinaires,
Chevaucheurs dâĂ©clair ?
Que mes rĂȘves Ă©taient beaux
Jadis engloutie sous les flots
Pardonnez-moi belles nymphéas
De vous avoir quitté pour ça !
Sous la Lune diaphane
Les nénuphars du lac
Dissimulent de leurs arcanes
Les perles opaques
Des trésors engloutis,
Des astres ensevelis,
Les galets ronds polis
Et la jeune fille du lit.
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