Années 2000, cadavres exquis,
Carcasses plastiques aux rĂȘves incertains
De flux monétaires, de terres pétroliÚres,
De farces bien montées,
De fausses-identités.
Années 2000, maintenant ça y est,
Câest le show-buis quâest couronnĂ©
à la télé, les seins grossis
Par des retouches escamotées.
Metropolis,
AllĂŽ je glisse.
Années 2000, mouches écrasées
Sur le pare-brise teinté, lançons la fusée.
Les dragons dâOrient sont rĂ©veillĂ©s,
LâEuro-Dollar tremble,
Sa dope est révélée
Au monde entier,
Plus personne pour voir,
Les cerveaux clonés
Nâont plus de pouvoir,
Plus de pensées,
Plus de regrets etâŠ
Metropolis,
AllĂŽ je glisse.
Années 2000, enfin à nous,
Les vrais sentiments sont Ă portĂ© dâĂ©cran
Plasma statique, quâest ce quâon attend ?
Aller ça y est, câest le grand soir !
Et tout le monde danse dans la nuit noire,
On espÚre beaucoup de la médecine,
On a confiance en la politique.
Metropolis,
AllĂŽ je glisse.
Les gens sont beaux et ils vous aiment,
Ils viennent de sortir du casino
En coupure de cent Ă la lame du cutter,
On gonfle Ă lâhĂ©lium du bien marchant
Et le cul est partout sans que le sexe ne soit nulle part,
On nous a fait croire Ă la fin des tabous.
Câest la mascarade au six milliards dâacteurs,
Vas-y mollo sur les hormones
De croissance on sait que tu vas gagner,
Pas la peine de frimer,
Pas la peine de filmer :
Autocensure,
Serrer la ceinture !
Metropolis,
AllĂŽ je glisse.
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