Jâai longtemps cherchĂ©
Cette mélodie mystérieuse,
EntĂȘtante mais insaisissable
Que je percevais au fond de moi
Durant lâenfance.
La nuit, au crĂ©puscule ou Ă lâaurore,
Loin, Ă lâombre des montagnes
Ou dans le lit blanc du fleuve,
Sur lâimmense tapis des plaines
Ou sous les sombres pins,
En ces lieux oĂč seuls la rĂȘverie et lâerrance
Peuvent mener
Elle est lĂ !
Câest le souffle qui mâinspire,
La sĂšve qui me nourrit,
Le battement sourd de mon cĆur-tambour.
Un sentiment ancien et nouveau Ă la fois
Qui naĂźt, croĂźt et meurt au grĂšs des saisons.
Combien de vies antérieures depuis notre derniÚre naissance ?
Quâil est dur de poser des mots
Sur cette musique sans paroles
Et de faire jaillir
LâĂ©clat Ă©lĂ©mentaire
Quâun poĂšme traduit
Et trahit
Comme le parfum profond
Et pourtant si simple
De la rose.
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment