Autour dâ NoĂ«l
Quand il gĂšle Ă Leningrad,
Unâ petitâ vieille me racontait :
"Y a plus dâhiver.
Ăa rend malade.
Les gens voient plus lâĂ©tĂ©.
Ils vivent à cÎté,
Au temps passé
,Presquâau temps dâ Saint-PĂ©tersbourg.
Sur la Néva gelée
Roulaient des convois lents
Maintânant si lourds
Que la glace et les quais
Tremblent dây penser.
Câest lâ dieu du temps,
Câest lâ dieu du temps qui vieillit,
Câest lâ dieu du temps qui sâennuie.
Il sait plus comment va la terre.
Vodka whisky,
Tu mets tout Ă lâenvers.
Ma jeunesse, ma jeunesse
Au palais dâhiver
Et la mémoire du temps qui part.
Et lâĂąme amĂšre du temps qui sâ perd
Alors il boit
Pour oublier quâil vieillit,
Pour oublier quâil sâennuie,
Alors il fait nâimporte quoi!
Sur les déserts
Fait planer de gros nuages
Qui porteront jamais la pluie
Mais des Ă©clairs, mais des orages,
Inconnus jusque-lĂ , pas connus
Moi je sais pourquoi.
Câest lâ dieu du temps,
Câest lâ dieu du temps qui vieillit,
Câest lâ dieu du temps qui sâennuie.
Il sait plus comment va la terre.
Vodka whisky,
Tu mets tout Ă lâenvers.
Ma vieillesse, ma vieillesse
ConnaĂźt plus lâhiver
Ni la mémoire du temps qui part
Ni lâĂąme amĂšre du temps qui sâ perd,
Alors je bois
Pour oublier quâ je vieillis,
Pour oublier quâ je mâennuie,
Alors je dis nâimporte quoi!"
Autour dâ NoĂ«l,
Quand il gĂšle Ă Leningrad,
Unâ petitâ vieille me racontait.
"Y a plus dâhiver..."
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