S.O.S, S.O.S, les voleurs de la république
S.O.S, S.O.S, ils volent les deniers publics
Ouyé !
Ali Baba et les 40 voleurs sont de retour
Koutoubou yeah
Les lèche-bottes ont baissé leur pantalon
Et ils s'érigent en donneurs de leçons
Le complot du silence persévère
La langue de bois exaspère
Ce triste constat me désespère
Pardonne-moi si mes vers sont à l'envers
Parce que tout est arbitraire
Le règne de l'arbitraire
Tout est arbitraire
Et le peuple se fait traire
Par ces dangereux, dangereux béni-oui-oui
Les voleurs de la république
Dangereux, dangereux béni-oui-oui
Les moutons de Panurge
Le chant du cygne est un signe
Le peuple lit entre les lignes
Les gouvernants nous indignent
On n'est pas sorti de l'auberge
Et dans nos têtes ça gamberge
Et dans nos têtes ça gamberge
S.O.S, S.O.S, les voleurs de la république
C'est un S.O.S, un S.O.S, ils volent les deniers publics
S.O.S, S.O.S, les voleurs de la république
C'est un S.O.S, un S.O.S, ils volent les deniers publics
Ouyé ! Koutoubou yeah
Le chant du cygne est un signe
Le peuple lit entre les lignes
Les gouvernants nous indignent
On n'est pas sorti de l'auberge
Et dans nos têtes ça gamberge
Et dans nos têtes ça gamberge
Et dans nos têtes ça gamberge
S.O.S, S.O.S, les voleurs de la république
C'est un S.O.S, un S.O.S, ils volent les deniers publics
Du café au lait, ils sont capables de voler le lait
Comparaison n'est pas raison
Les moutons de la république
Ils broutent la république
Ces voleurs de la république
Ouyé ! Koutoubou yeah
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"Les Voleurs De La République" d'Alpha Blondy aborde la question de la corruption et du vol au sein du gouvernement, notamment dans le contexte d'une république. Les paroles dépeignent une perspective frustrée et désillusionnée sur la situation, où ceux qui sont au pouvoir sont considérés comme des voleurs et des manipulateurs.
Les premières lignes, "Ouyé ! Ali Baba et les 40 voleurs sont de retour / Koutoubou yeh..." font référence au célèbre conte populaire du Moyen-Orient "Ali Baba et les quarante voleurs". Cette allusion suggère que les individus au pouvoir ne sont pas différents des voleurs de l’histoire, se livrant à des pratiques de corruption.
L'expression « les lèche-bottes ont baissé leur pantalon » suggère que ceux qui étaient autrefois inféodés à la classe dirigeante sont désormais devenus des moralisateurs arrogants et autoproclamés. Cela pourrait être une critique envers des individus qui ont profité de leur position et se comportent désormais de manière hypocrite.
La répétition de « parce que tout est arbitraire » souligne le manque de justice et d'équité dans la société. La phrase « le peuple se fait traire », ainsi que la mention de « dangereux béni-oui-oui » transmettent en outre le message selon lequel la classe dirigeante exploite les gens ordinaires. L'expression « le chant du cygne est un signe » suggère que le peuple peut voir à travers les actions trompeuses de ses dirigeants. La ligne « le peuple lit entre les lignes » indique qu'il est conscient des intentions cachées et de la malhonnêteté de ceux qui sont au pouvoir.
La référence aux « moutons de Panurge » met en évidence la mentalité grégaire de la population, suivant aveuglément et sans poser de questions leurs chefs. Cette métaphore implique que le peuple doit se réveiller et se libérer de cette obéissance collective. Les paroles mentionnent également le vol de fonds publics, comme le montre "ils volent les deniers publics". Cela met en évidence la nature corrompue de ceux qui sont au pouvoir et leur mépris du bien-être des citoyens qu’ils devraient servir.
Dans l’ensemble, la chanson critique la corruption et la malhonnêteté au sein de la république, exhortant le peuple à reconnaître la tromperie et à agir. Il s’agit d’un appel à la transparence, à la justice et à la responsabilité au sein du gouvernement.
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