Si tous mes amis s'en sont allés
Bien avant la date, mort annoncée,
Parfois dans leurs lits, aventuriers,
Qui pour un amour s'étaient posés.
C'est pas leur amour qui les a tués
Et puis le bonheur les a quittés
Quand a sonné l'heure, ils sont tombés,
Sans jamais se plaindre, ils sont passés.
Tous ces visages entourés de fumée
Toutes ces voix voilées
Ces paysages qu'on ne peut oublier
Toutes ces voix voilées.
Tambour Navajo, masques initiés
Au fond des lagunes empoisonnées
Tous ces beaux rêveurs s'en sont tirés
Avec les honneurs et la beauté.
Sur une mélodie de troubadour
Mais que reste-t-il de nos amours ?
Et quand la faucheuse a décidé
De couper la tête à l'amitié.
Tous ces visages entourés de fumée
Toutes ces voix voilées
Ces paysages qu'on ne peut oublier
Toutes ces voix voilées.
Fous furieux, navigants des étoiles
Très souvent décalés
Pas sérieux, en bordant la grand'voile
Pour aller décrocher l'aventure.
Douceur des légendes,
Gammes perlées,
Léchées par les flammes, soleil noyé
Visages de femmes encore présents
L'ombre se disperse en déclinant.
Tous ces visages entourés de fumée
Toutes ces voix voilées
Ces paysages qu'on ne peut oublier
Toutes ces voix voilées.
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