T'as vécu comme un fou
Et t'as perdu ton temps
T'oses plus re garder tes mains
Y a des taches de sang
Tu viens de perdre une aile
A gauche cĂŽtĂ© cĆur
Ceux qui se la font belle
On leur fait pas de fleurs
Elle brûle comme une torche
Que n'Ă©teint pas le vent
Tu dis c'est le soleil
C'est vrai de temps en temps
Mais quand on parle d'elle
Mais quand on pense Ă elle
Mais quand on est ensemble
C'est vrai qu'on lui ressemble
On se cherche tous une marna...
Je me moque de moi
Comme du feu de l'enfer
C'est ma derniĂšre pudeur
Mon rĂȘve sĂ©dentaire
Des maisons surveillées
Jusqu'au fond des ratiĂšres
Tous les mÎmes largués
Dans les banlieues cratĂšres
Tous ceux qui ont choisi
De la faire en solitaire
Passent toujours la voir
Quand ils rentrent sur terre
Mais quand tu parles d'elle
Mais quand tu penses Ă elle
Mais quand vous ĂȘtes ensemble
C'est vrai tu lui ressembles
On se cherche tous une mama...
Dans la rue ont brûlé
Les ordures ménagÚres
C'est dans l'escalier C
BĂątiment PrimevĂšre
Une odeur de café
Flottant dans la cuisine
MĂȘme en gardant les yeux fermĂ©s
On voit l'usine
Sur la photo se fane
Les yeux de l'enfant blond
L'oiseau tombé du nid
Dans un champ de mouron
Mais quand je pense Ă elle
Mais quand je parle d'elle
Mais quand on est ensemble
C'est vrai je lui ressemble
On se cherche tous une mama...
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