Ta jupe largement fendue
Sur ton bas noir
Comme un rideau de scène
Souvent sur l'interdit
J'aime te voir danser
Danser et te mouvoir
Quand l'amour et la mort
Ne se font plus crédit
Ta crinière élastique
Le feu de ton regard
La souplesse insoumise
Qui te pousse au défi
De maîtriser alors
Le désir, le pouvoir
Et sortir de ce jeu
Qui épaissit la nuit
Noir tango, comme une lame
Noir bandeau de tragédie
La folie, et puis le calme
Insoumis
Crescendo, du vague à l'âme
Noir tango, de l'insomnie
La folie, et les Tziganes
Loin d'ici
Un sous-sol, un hôtel, la nuit et l'atmosphère
Tentures de velours noir des projecteurs ambrés
J'aime te voir danser, danser et te mouvoir
Disparaître au tournant
Aux regards affamés
Pas d'issue romantique, pourtant
Dans ce miroir
Ta danseuse et la mort à jamais mélangées
Ne m'ont laissé pour tout cadeau
Sur le trottoir
Que cette mélodie, pour ne pas oublier
Noir tango, comme une lame
Noir bandeau de tragédie
La folie, et puis le calme
Insoumis
Crescendo, du vague à l'âme
Noir tango, de l'insomnie
La folie, et les Tziganes
Loin d'ici
Crescendo, du vague à l'âme
Noir tango, de l'insomnie
La folie, et les Tziganes
Loin d'ici
La folie, et les Tziganes
Loin d'ici
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