Je marche seul dans Buenos Aires
Personne ne demande qui je suis
Dans cette ville, dos à la mer
Qui vibre encore de l'Italie
Je marche seul dans Buenos Aires
Je sais que je n'ai rien compris
Mais cette odeur m'est familière
Comme un secret jamais écrit
Buenos Aires, un port à l'envers
Où les marins restent à leur bord
Des Argentins rêvent d'hier
Et puis des chants du Maldoror
Dans le carré, toutes les artères
Américaines dans l'esprit
Les transversales singulières
Me disent "Hombre", si tu me suis
Je te prouverai le contraire
Si tu pénètres dans ma nuit
Je marche seul dans Buenos Aires
Je ne veux que personne ici
M'explique ce que je dois y faire
Je sais pourquoi je suis ici
Je marche seul dans Buenos Aires
Qui s'étale, comme la lune
En croissant, au bord de la mer
Et se réfugie dans la brume
Elle est belle, elle a ses mystères
Et sa tendresse pour celui
Qui n'élève la voix, ni le fer
Elle sait pourquoi, elle sait pour qui
Dans le carré, toutes les artères
Américaines dans l'esprit
Les transversales singulières
Me disent "Hombre", si tu me suis
Je te prouverai le contraire
Si tu pénètres dans ma nuit
Buenos Aires, un port à l'envers
Où les marins restent à leur bord
Les Argentins, rêvent d'hier
Et puis des chants du Maldoror
Je marche seul dans Buenos Aires
Je ne dirai jamais qui je suis
De toutes mes vies, la dernière
Est la seule qui me donne envie
De marcher seul dans Buenos Aires
De marcher seul dans Buenos Aires
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