Tu te croyais à l'abri du danger, tu avais fermé la porte, tout rangé
Tiré quelques traits, gommé des portraits
Des ratures, des bavures, camouflé les blessures de ta vie, tout rangé...
Comment pouvais-tu sentir le danger ? Tu récitais ta leçon, sans bouger
Rendais les devoirs jamais en retard
Appliquais les consignes sans lire entre les lignes de ta vie, sans bouger...
Tu n'auras pas vu venir le danger, il ne te reste plus rien : tout changer
Revoir ta copie, remuer les amis
Les ennuis, les envies, les désirs et les sens de ta vie, tout changer...
Je voudrais t'amener tout ce qui fait du bien
Pouvoir redessiner les lignes de ta main
Conjurer le malheur etre assez forte pour deux
Mais je retiens mes larmes, mes rĂȘves, mes cris.
Et je voudrais te dire, ça ira mieux demain
T'arracher un sourire mais tu n'entends plus rien
C'est peut-ĂȘtre la peur qui rend aveugle et sourd
Qui Ă©trangle l'amour en Ă©touffe pour toujours les cris.
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