Galopant dans lâor tragique du soir,
HĂ©rauts de la Flamme des Arts Noirs,
Sous les grands arbres, chevauchée sans fin,
Vers de nobles quĂȘtes, course du destin.
Capes noires, épées enflammées,
mes sanglantes, coeurs embrasés
Ils survolent les rimes et les vers
Et les combats oĂč rĂ©sonne le fer.
Si on prĂȘte lâoreille, on les entend,
les soirs dâhiver dans les grands vents,
Hurlant les blizzards, chevauchant les nuées
Ils apparaissent toujours Ă qui sait Ă©couter
Le poĂšte, lâĂąme repue, rĂȘvera,
Et le barde, pensif, composera.
Le cavalier fera halte sous les grands pins
Et le guerrier rĂȘvera de combats lointains
Explorant les horizons poétiques
Vers de nobles pays, des quĂȘtes Ă©piques
Des Royaumes de Cendres au Donjon Maudit
De lâhomme AssiĂ©gĂ© au hĂ©ros trahi
Dans lâhumble noblesse dâun blason brĂ»lĂ©
FrappĂ© en son centre dâun trĂšs large V
Sous le noble signe dâun coeur arrachĂ©
Dans lâombre protectrice des Arts Noirs ailĂ©e
Les ménestriers représentent et chantent ce que les temps façonnent
Et dans leurs airs, ce sont les siÚcles avant eux qui résonnent
Passant, arrĂȘte-toi et Ă©coute lâhistoire, contemple et recueille-toi
Sur le Blason BrĂ»lĂ© des Princes-poĂštes dâautrefois.
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