Un grand brasier
Le Sceau brisé
Un grand effroi
Ruines de nos rois
Sâouvre la gorge
Brûlante comme forge
Le monstre dévore
Tout dans la mort
Le gouffre avale en grondant les ùmes effarées
Et brĂ»le jusquâĂ terre les restes de lâart sacrĂ©
Dans les faubourgs
Et alentours
Les flammes sâĂ©lĂšvent
Dans le ciel, crĂšvent
HÎtes de la cité
tous paniqués
hurlent en fuyant
dans lâair brĂ»lant
Le gouffre avale en grondant les ùmes effarées
Et brĂ»le jusquâĂ terre les restes de lâart sacrĂ©
Le diable prend en hurlant les ùmes égarées
Et brûle plusieurs beaux ensembles consacrés
Les vitraux le plomb et la pierre
Se consument en une folle priĂšre
Dans les regards luit la terreur
Notre Royaume sous de telles lueurs
Des remplages montent les langues de feu
De la citĂ© des hommes jusquâaux cieux
De toutes ses tours, voûtes et colonnes
La cathédrale céleste rayonne
Terrible et magnifique clarté
Illuminant toute la Cité
Flambeau rouge du désespoir des hommes
Avalant la merveille polychrome
Des remplages montent les langues de feu
De la citĂ© des hommes jusquâaux cieux
Dans les regards luit la terreur
Notre Royaume sous de telles lueurs
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