Moi, j'suis pas né avec les poches pleines
J'suis pas un enfant d'aristo
Je suis un résultat bohème
Je suis ton fils, j'ai ton égo
T'es parti il y a déjà cinq hivers
Depuis j'te cherche dans les bistrots
J'essaie chaque jour que tu sois fier
Mais j'suis peut-être pas assez costaud
Moi je rêve d'un retour en arrière
Pour te voir sourire à nouveau
Redire "Papa" ou même "Mon père"
Et si je te rejoignais là-haut
Moi, je n'connais pourtant pas de prière
Ni de chanson où tout est beau
On nous a menti à la scène
et sûr j'en crèverai bientôt
Quand tu t'endors, quand tu t'endors, quand tu t'endors, quand tu t'endors
Moi, j'me retrouve toujours sans repère
A mon chevet il y a qu'des photos
Je me ressource dans un cimetière
J'en fais des dessins sur ma peau
Moi, quand je peux fermer les paupières
Je vois les horreurs du cerveau
Je n'connais plus les nuits sereines
J'n'ai plus de rêves ni d'idéaux
Moi je pourrirai sous mes arpèges
Glanant les couleurs et les mots
Je donnerai mon cœur à ma mère
et me jetterai dans un cours d'eau
Moi, si j'avais les couilles de mon père
J'oserais avouer tous mes sanglots
Mais rien ne s'passe comme voudrait
Et je ne suis pas votre héro
Quand tu t'endors, quand tu t'endors, quand tu t'endors, quand tu t'endors
Quand tu t'endors, quand tu t'endors, quand tu t'endors, quand tu t'endors
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Un chanson dédiée à la mort d'un père, qui met en avant l'admiration que son fils a pour lui et la difficulté à supporter son absence.
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