Accroché à la fenêtre, non loin de Mexico
Pardonné par son père, épargne ses sanglots
Prison dorée de verre, affamé quotidien
Regarder en arrière, car devant y'a plus rien
Il y a des instants qui pourrissent
Là perdu dans les loges, des coulisses de rien
La luxure à la porte, et déguerpir enfin
Des plaisirs solitaires, à s'écorcher les mains
Où est le monastère, affoler son entrain
Il y a des instants qui pourrissent
Il y a des instants qui pourrissent
Si la bête est la belle, un sourire pour accroc
Le clochard aime la belle, le coup du sombrero
Au souvenir d'une guerre, non loin de Mexico
La vision du derrière, et lui planter ses crocs
Il y a des instants qui pourrissent
Minorité de pairs, il s'attache à ses liens
Proie en vue et mystère, s'adonner au combien
Manger les idées claires, et mentir au lointain
Forger le caractère, ou mourir dans un coin
Il y a des instants qui pourrissent
Il y a des instants qui pourrissent
Ensemble, ensemble, ensemble, ensemble
Ensemble, ensemble, ensemble, ensemble
Ensemble, ensemble, ensemble, ensemble
Ensemble, ensemble, ensemble, ensemble
Il y a des instants qui pourrissent
Il y a des instants qui pourrissent
Il y a des instants qui pourrissent
Il y a des instants qui pourrissent
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Quand la personne qui compte le plus n'est plus là, la vie n'est plus qu'une suite d'évènements qui s'enchainent sans qu'on y attache de l'importance. Un concert, une nuit de débauche et une gueule de bois au matin. Reste la solitude, celle que l'on ressent même qu'on n'est pas seul, celle qui pourrit certains instants de notre vie.
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