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Paroles de la chanson «Longue Nuit» par François Feldman

Avec le jour qui s'évapore
Et les oiseaux qui trainent encore
C'est l'heure cruelle ou se mélangent
Les ombres sur un ciel un ciel orange
Dans cet exil ou tu n'es pas
Tu es partout tout a la fois
Le vent fragile ou la chaleur
La fièvre bleue sous l'équateur

J't'attends tout au bout de la peur qui s'avance
D'une longue nuit qui commence
J't'attends comme on guette la fin du silence
D'une longue nuit qui commence
Et je regarde la plage béante

Ou vienne les tortues géantes
La nuit ressemble a un complot
Ou tout se trame a demi-mots
Il y a les bruits de ton absence
Et les secrets de ta présence
Dans cette moiteur ou je frissonne
Il ne vient plus jamais personne

J't'attends tout au bout de la peur qui s'avance
D'une longue nuit qui commence
J't'attends comme on guette la fin du silence
D'une longue nuit qui commence
Et je regarde la plage béante

 
Publié par 102012 4 5 7 le 20 janvier 2022 à 8h33.
Une présence
Chanteurs : François Feldman

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