On lui ordonna dâaller dans la douve du castel, car une branche obstruait
le dĂ©bord. Il descendit dans le fossĂ© et sâapprocha du tunnel par lequel
lâeau devait sâĂ©couler. On lui avait dit que sa taille et son adresse Ă©taient
requises, et on lâengagea dans le souterrain inondĂ© contre sa guise.
Lâeau noire Ă sa taille lui glaçait les sangs, mais surtout les tĂ©nĂšbres,
lui semblaient funĂšbres. Lâonde se rivait et quelque chose respiraitâŠ
Et dans lâombre, trois yeux rougeoyaient. Alors apparurent deux grands
crocs pùles, et une voix sous la voûte lui parla en un rùle.
âŠDes annĂ©es ont passĂ©âŠ
Dans mon village, un fou courait les rues
Griffant son visage, cherchant partout son bien perdu.
Des douves aux eaux noires, les vieux du pays,
Disaient quâune bĂȘte rare, les avait pour tombeau choisies
Il est possible que le dragon,
ait fait Ă ce fou, un incroyable don
En effet la vouivre, possĂšde au front
Une pierre qui donne tout Ă qui en prend possession
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