Le compte Ă rebours
a commencé.
Le Monde est comme
un sablier
sur le point de se retourner.
Est-ce quâon retombâra
sur nos pieds ?
Du puits oĂč il est enfermĂ©
Quelquâun dit :
« Rendez-nous la beauté ! »
Avec lui on guette la lumiĂšre,
la douce, pas celle de lâenfer.
Regarde cet enfant
sans mémoire.
Devant lui se tient un miroir.
Son reflet dedans
est noir.
Tu ne sais plus dire si tu dors.
Ta vie est devânue un dĂ©cor
que tu laisses
comme on offre son corps,
pour quelques billets
et encore.
Mais câest toi qui portes
le drapeau.
Regarde-le comme il est
beau
lĂ , tout en tĂȘte du cortĂšge,
ton enfant qui se soulĂšve.
Tu portes pour lui la
mémoire
du temps oĂč les oiseaux
chantaient le soir.
RelĂšve toi
Câest la tempĂȘte !
La, la-la-la-la-la
La, la-la-la-la-la, a-a-a
Ici nous clamons populaire
la voix de cette Terre-mĂšre
Qui nous regardera passer,
Ă peine le temps dâun baiser.
Elle parle il faut juste se
pencher,
percer lâasphalte, le bĂ©ton
armé
et renverser la pyramide
et mettre la base en
premier.
Et renverser la pyramide
et mettre la base en
premier.
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