Si tu fais ce voyage vers
le Sud,
oĂč le vent colle le sable sur
les frontiĂšres,
parle de moi Ă celle qui vit lĂ ,
celle qui mâa dit de traverser
la mer.
Parle de moi Ă celle qui vit lĂ ,
Ă celle qui a dit :
« On ne la mariera pas ».
Si tu vas oĂč le soleil est
si chaud,
que la terre se ride et que
craque ta peau.
Assure-toi quâil y a
de lâombre Ă sa porte,
pour amener de lâeau,
de lui prĂȘter main forte.
Regarde pour moi si ses
tresses sont longues.
Si le long de sa robe
elles tombent.
Elle faisait pour moi
des nattes si belles
et câest ainsi que je me
rappelle dâČelle.
Je mâ demande si elle
se souvient de moi,
de mon visage, je prie
souvent pour ça.
Dans le noir Ă©bĂšne de
mes nuits,
dans la lumiĂšre du jour aussi.
Alors si tu fais ce voyage
vers le Sud,
lĂ oĂč le vent colle le sable
sur les frontiĂšres.
Parle de moi Ă celle qui vit lĂ ,
celle qui mâa dit de
traverser la mer.
Parle de moi Ă celle qui vit lĂ ,
celle qui dort aujourdâhui
sous la terre.
Celle qui dort aujourdâhui
sous la terre.
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