Lorsque l'orgue de Barbarie
Sous les ongles de Barbara
Nous entraîne tout contre lui
Et se meurt de nous sentir là
Des arpèges d'écume blanche
S'éternisent en longs rouleaux
Et les vagues roulent des mots
Lorsque le doux roulis s'avance
Des cadences de Barbara
Sont-ce des yeux sont-ce des ailes
Sont-ce des mains ou des oiseaux
Cygne au col noir mais sans dentelle
Cygne au col noir mais sans manteau
Sont-ce des fleurs en ribambelles
Qui tournent autour de ses mots
Lorsqu'elle va qu'elle chancelle
Celle, celle qui est au piano
Lorsque l'orgue de Barbarie
Sous les ongles de Barbara
Nous parle d'amour et d'oubli
De fraises rouges et de lilas
Des arpèges en avalanches
Agonisent en longs sanglots
Et le cœur devient un tombeau
Lorsque s'alourdissent les danses
Des cadences de Barbara
Sont-ce des yeux sont-ce des ailes
Sont-ce des mains ou des oiseaux
Cygne au col noir mais sans dentelle
Cygne au col noir mais sans manteau
Sont-ce des fleurs en ribambelles
Qui tournent autour de ses mots
Lorsqu'elle va qu'elle chancelle
Celle, celle qui est au piano
Lorsque l'orgue de Barbarie
Couvre les mots de Barbara
Qui chante d'une voix meurtrie
Le sursis dont elle ne veut pas
Les manèges du cœur se penchent
Et nous l'écoutons sans un mot
Et nous mettons bas nos chapeaux
Lorsque meurent avec élégance
Les cadences de Barbara
Sont-ce des yeux sont-ce des ailes
Sont-ce des mains ou des oiseaux
Cygne au col noir mais sans dentelle
Cygne au col noir mais sans manteau
Sont-ce des fleurs en ribambelles
Qui tournent autour de ses mots
Lorsqu'elle va qu'elle chancelle
Celle, celle qui est au piano
Lorsque l'orgue de Barbarie
Meurt sous les doigts de Barbara
Meurt sous les doigts de Barbara
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