Il Ă©tait un homme libre qui disait
De tenir debout dans le vent.
Comme elle est belle la lune quand elle sâĂ©lĂšve
Rejoindre la rumeur du printemps !
Mon poĂšme nâa pas de mot.
Il va au rythme du flot
Du sang qui coule sous ta peau.
Je prendrai deux bouts de bois entre mes doigts,
Je les porterai en flambeaux.
Je réchaufferai la terre et cueillerai
Le chagrin dâhiver des oiseaux.
Mon poĂšme nâa pas de mot,
Il va au rythme du flot
Du sang qui coule sur ta peau.
Vole le chagrin des oiseaux
Vers la ville de Homs et ses lambeaux.
Vole le chagrin des oiseaux,
Quand lâhiver enneige nos plateaux.
Comme elle est raide la cĂŽte,
Comme elle est haute
La cime de lâarbre dans le ciel blanc !
Si ta douleur est profonde, quand la nuit tombe
Moi, je mâallongerai dedans.
Je coucherai sous la terre, Ă lâabri de la lumiĂšre,
Tes larmes qui rejoindront la mer.
Il Ă©tait un homme libre qui disait
De tenir debout dans le sang
Dâattraper la foi sauvage des sorciers,
La rage pour tenir longtemps.
Mon poĂšme nâa pas de mot.
Il a le son du tonnerre
Et de son Ă©clat sur la pierre.
Vole le chagrin des oiseaux
Vers la ville de Homs et ses lambeaux.
Vole le chagrin des oiseaux,
Quand lâhiver enneige nos plateaux.
Quand lâhiver enneige nos plateaux.
Quand lâhiver enneige nos plateaux.
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment