Tout seul Ă la fenĂȘtre,
Je ne fais que guetter.
Sur la ville douillette,
La pluie sâest obstinĂ©e.
La chambre oĂč nous vivions
A lâair abasourdi.
Tout a lâair sale et con
Depuis que tâ es partie.
Le téléphone
Ne sonne toujours pas
Et je soupçonne
Que tu ne reviendras pas.
Comment est-il possible
DâĂȘtre si peu de chose ?
De nâĂȘtre plus quâun vide
Que plus rien ne repose ?
Comment ne plus tâattendre,
Ătouffer ton absence ?
Dissoudre cette chambre
OĂč hurle le silence ?
Le téléphone
Ne sonne toujours pas
Et je soupçonne
Que tu ne reviendras pas.
Lâarmoire Ă pharmacie
Me chante une berceuse
Qui parle de whisky,
Dâamour et de faucheuse
Et dans un champ de blé,
Bleu, oĂč le vent frissonne
Je vais le cĆur lĂ©ger
OĂč je nâattends personne.
Le téléphone
Ne sonne toujours pas
Et je soupçonne
Que tu ne reviendras pas.
Le téléphone
Ne sonne toujours pas
Et je soupçonne
Que tu ne reviendras...
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment