Moi vous savez, je viens
Dâune autre planĂšte,
Je suis un genre de martien
Ă grosse tĂȘte.
Je me suis échoué
Sur votre terre
Et câest comme si jâĂ©tais tombĂ©
En enfer.
Moi vous savez je viens
Dâun autre univers
Et chez moi les choses ne sont point
Aussi grossiĂšres.
Je me suis déguisé
Pour ĂȘtre anonyme :
Je préfÚre éviter
DâĂȘtre votre prochaine victime.
Vous nâĂȘtes que de grands singes
En costume trois piĂšces,
Sans rien dans les méninges
Que la force et la fesse.
Votre planĂšte bleue
Sârait un vrai paradis
Si vous changiez un peu
Votre psychologie
Je suis un martien Ă grosse tĂȘte
Et je suis bien loin de ma planĂšte :
Je ne suis pas né sur cette terre,
Je ne viens pas de votre univers.
Je veux partir dâici, gagner ma galaxie
Mon monde originel, repartir vers le ciel.
Vous ĂȘtes Ă peine capables
De vous aimer vous-mĂȘme :
Vous laissez vos semblables
Dans la misĂšre et le peine.
Vous saccagez la nature
Qui vous a vu naĂźtre,
Vous nâaimez que les voitures,
Les dieux et les maĂźtres ;
Vous laissez le pouvoir
Aux plus dingues dâentre vous
Et les drames de lâHistoire
Se répéter partout.
Vous ĂȘtes les plus cons
De lâunivers,
Vous laissez les seconds
Vraiment trĂšs loin derriĂšre.
Mais vous lâemporterez pas
Non ! au paradis,
Attendez un peu
Que me retrouvent mes amis :
Si lâenvie de vous nuire
Me passait par la tĂȘte,
Je pourrais bien leur dire
De raser la planĂšte.
Je suis un martien Ă grosse tĂȘte
Et je suis bien loin de ma planĂšte :
Je ne suis pas né sur cette terre,
Je ne viens pas de votre univers.
Je veux partir dâici, gagner ma galaxie
Mon monde originel, repartir vers le ciel.
Mais est-ce bien la peine
Dâintervenir ?
Vous finirez bien vous-mĂȘme
Par vous détruire.
Ăa nâ sera pas
Un bien grand malheur
Et ça laissera
De la place pour les fleurs.
Pour les fleurs.
Pour les fleurs.
Pour les fleurs.
Pour les fleurs.
Pour les fleurs.
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