Je lâai rencontrĂ©e, il y a bien longtemps
Et lâon sâest aimĂ©s immĂ©diatement.
Quâelle Ă©tait jolie !
CâĂ©tait la plus belle du village.
En sa compagnie
Jâai cessĂ© dâĂȘtre un enfant sage.
« Loin dâici, fuyons ! »
Mâa-t-elle dit ;
Par vaux et par monts,
On est partis.
Adélaïde, Adélaïde,
Adélaïde, Adélaïde.
« AdĂšle » je trouve que câest plutĂŽt
Un joli nom pour un vélo.
Je file plus vite que le vent,
De la Nature je suis lâamant :
Avec AdĂšle je suis le roi,
Je suis le centaure de la joie,
La sueur tresse ma couronne ;
Une douce ivresse mâĂ©peronne.
Adélaïde, Adélaïde,
Adélaïde.
AdĂšle est une monture agile
Qui file dans la jungle des villes ;
Câest une gazelle gracile
Dans le trafic automobile.
Elle ne craint aucune machine,
Elle connait la piste HĂŽ Chi Minh
Et sur ses terres aucun bolide
Nâest plus rapide
QuâAdĂ©laĂŻde, AdĂ©laĂŻde,
Adélaïde, Adélaïde.
AdĂšle est un monstre froid
Et dans le ventre, elle nâa que moi :
AdĂšle est ma petite reine
Qui souvent me met Ă la peine
Mais lâamour affermit mon cĆur
En me transportant de bonheur.
AdĂšle nâest lĂ pour personne,
Elle ne pollue ni ne consomme
Et parfois mĂȘme je la soupçonne
Dâentrevoir lâavenir de lâhomme.
Adélaïde, Adélaïde,
Adélaïde, Adélaïde.
Adélaïde, Adélaïde,
Adélaïde.
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