Jâaurais aimĂ© pouvoir te dire
Que je nâĂ©tais pas bon Ă rien
Ou que tu comprennes, sans rire,
Que jâĂ©tais peut-ĂȘtre mĂȘme un type bien.
Tu sais, çâ aurait pu ĂȘtre pire,
Ătre une histoire sans lendemain ;
Tu sais, on aurait pu sâen sortir,
On aurait pu ĂȘtre magiciens.
Tu tâattristais pour te divertir
Et la douleur te va si bien ;
Ăa fait du bien de bien souffrir,
Ăa fait bander le quotidien.
Je nâ voulais pas te faire souffrir
Mais je crois que je nây pouvais rien :
Le malheur Ă©tait ton plaisir
Et ton plaisir Ă©tait le mien.
Jâaurais aimĂ© pouvoir te dire
Que je nâavais plus goĂ»t Ă rien
Et que le dĂ©goĂ»t, câest bien pire
Que les misĂšres et les chagrins
Mais jâavais peur que tu me vires,
Que tu ne comprennes pas bien,
Les autres filles, câĂ©tait pour rire,
Câest des lapsus et des boudins.
Moi je sortais pour réfléchir
Mais dans les bars jusquâau matin,
Jâai pas trouvĂ© de quoi mentir,
Il nây a pas dâ pitiĂ© pour les crĂ©tins.
Comment trouver les mots pour te dire
Que je tâaimais lâair de rien
Et que jâen crevais Ă mâĂ©tourdir
Avec de lâalcool et des putains
Jâaurais aimĂ© pouvoir te dire
Que je crache sur ton chagrin
Je nâ pensais pas quâ ça pourrait dĂ©truire
Tout ce que nous avions de bien
Alors je te dis pour finir,
MĂȘme si jamais tu ne reviens,
Tes baisers auraient pu suffire,
La douleur, ça ne sert à rien.
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment