Câest le temps oĂč rien nâest stable
Le vent souffle dans les pins
Un sourd murmure de sable
Me fissure et me retient
La nature monotone
Mâesseule inlassablement
Tout mâatteint rien ne mâĂ©tonne
Demain nâest quâun long tourment
Mais quand tu tâassois
Tout prĂšs si prĂšs de moi
Je sens tes rĂȘves
Et leur Ă©clat sous la neige
Va de soi
Je vois
Que rien nâabrĂšge
Le ciel en toi
La brume au cĆur je regarde
La végétation sans joie
Qui reprend son tour de garde
Et, tiens, je pleure de froid
Mais quand tu tâassois
Tout prĂšs si prĂšs de moi
Je sens tes rĂȘves
Et leur Ă©clat sous la neige
Va de soi
Je vois
Que rien nâabrĂšge
Le ciel en toi
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