Laisse tes regards amers
Et tes retards à terre
Laisse couler ton poids
Tu n’es pas fait pour la guerre
Et t’ es pas fait pour le fer
Ou la pierre ou le bois
Ton existence est de chair
Et tout ce qui t’est cher
Ne s’achètera pas
Va, là où l’âme prend l’air
Où la raison se perd
Et retrouve la joie
Là, où les bras de la mère
S’enroulent et se resserrent
Pour écarter le froid
Là, où un brin de rivière
Emprunte la lumière
Et la rend mille fois
Là, où l’automne libère
L’empreinte de l’hiver
Qui nous guettait déjà
Là, où le vent accélère
Referme tes paupières
Voilà, envole-toi
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