Chaque matin,
Comme je ne pense Ă rien,
Le facteur, prĂȘt Ă rendre service,
DĂ©barque les mains
Chargées de lendemains
Qui ne chantent plus que sous le supplice
OĂč est passĂ© mon vieux bonnet de laine ?
Le monde mâa refroidi un peu
Je ne touche plus ma télé sans mitaines
Mais toi tu mâas dĂ©givrĂ© les yeux
Les nouvelles glacées
Dans ma bouche ont laissé
Des saveurs aux accents gravissimes
Découragée,
Ma langue sâest rĂ©fugiĂ©e
Dans ma poche pour ne plus la quitter
OĂč est passĂ© mon vieux bonnet de laine ?
Le monde mâa refroidi un peu
Je ne touche plus ma télé sans mitaines
Mais toi tu mâas dĂ©givrĂ© les yeux
OĂč est passĂ© mon vieux bonnet de laine ?
Le monde mâa refroidi un peu
Je ne touche plus ma télé sans mitaines
Mais toi tu mâas dĂ©givrĂ© les yeux
Et câest tant mieux.
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