Juste une bouffĂ©e dâair pur dans la douceur du soir
Et la vie qui passe comme un rĂȘve
Il faut lâĂ©ternitĂ© pour comprendre un regard
Les chevaux rue Brancion marchaient vers lâabattoir
Et câest mon enfance qui sâachĂšve
Le ciel si bleu dâazur la neige sur le trottoir
Il faut lâĂ©ternitĂ© pour saisir un regard
Les reflets de lune sur la grĂšve
Les fers battent le pavé ils disent le grand départ
Le dernier jour qui sâachĂšve
Il faut savoir aimer pour comprendre un regard
Jâaimârais revoir encore ces chevaux du hasard
Et les instants de clarté brÚve
Le ciel si bleu dâazur la neige sur le trottoir
Juste une bouffĂ©e dâair pur dans la douceur du soir
Et la vie qui passe comme un rĂȘve
Et la vie qui passe comme un rĂȘve
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