Des statues de marbre font l'amour intégral
Sous les arbres, je marche nu, j'ai peur du scandale
Le parfum défunt d'un ange me dérange
C'est l'odeur du mal
Dans la nuit s'efface au loin la grĂące
De deux garçons qui s'enlacent
Tout prĂšs de mon corps sans Ăąme, se pĂąme une femme
A son pied, déesse vague, elle porte une bague
Au creux de son ventre, une fleur anormale
Et c'est la fleur du mal
Elle me fait tomber des nues
D'une caresse inconnue
Oh, je fais des rĂȘves immoraux
Oui, je fais des rĂȘves immoraux
Et je bois avec délice
Au supplice dans mon lit
Mon calice jusqu'Ă la lie
Oh, je fais des rĂȘves immoraux
Oh oui, je fais des rĂȘves immoraux
Je descends au fond d'un précipice
OĂč j'attends de subir les sĂ©vices
De l'enfer et de sa directrice
D'une arme ambiguë, soudain elle me transperce
Je pousse un cri aigu, elle me berce
Mon sang qui coule est d'une couleur fatale
C'est la couleur du mal
EntiĂšrement nue contre mon corps
Elle me boit jusqu'Ă ma mort
Oh, je fais des rĂȘves immoraux
Oui, je fais des rĂȘves immoraux
On me couche, on me repeint la bouche
Mais le vent que la tempĂȘte apporte
Couvre ma tĂšte de feuilles mortes
Oh, je fais des rĂȘves immoraux
Suis-moi dans mes rĂȘves immoraux
Tu verras le fond du précipice
Et tu y subiras les sévices
De l'enfer et de sa directrice
Oh, je fais des rĂȘves immoraux
Oui, je fais des rĂȘves immoraux
Et je bois avec délice
Au supplice dans mon lit
Mon calice jusqu'Ă la lie, la lie
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