Ils sont sur les éponges mouillées du temps qui passe
Ces baisers quâon voulait donner et qui sâeffacent
Sâenvolent au grĂ© des courants dâair et des zĂ©phyrs
Et nâont durĂ© que lâinstant dâun demi-soupir
Une ombre un soir lâai-je oubliĂ© ou est-ce un rĂȘve
Un jeu dâenfant dans lâadolescence qui sâachĂšve
Une vision du passé autour de moi voltige
Comme les tulles dâune fenĂȘtre ouverte sur le vertige
Et câest une femme qui marche et je nâ lâai pas suivie
Le sable ne garde aucune trace des amants désunis
Sur des plages encombrĂ©es par les jours qui sâallongent
Ils sont sur les éponges mouillées du temps qui passe
Ces baisers quâon voulait donner et qui sâeffacent
Dérivent au gré des courants marins nord-nord-est
Et nâont durĂ© en tout que câ quâil nous en reste
Jâavais tout le courage du monde au soleil couchant
Quand on sâen va des villes quand on revient des champs
On sâest regardĂ© on sâest vu et on sâest rien dit
Et ces mots jamais prononcĂ©s tombent dans lâoubli
Avec ces étreintes éternelles jamais partagées
Elles sont enfouies sous le sable des sabliers
Sur des plages encombrĂ©es par les jours qui sâallongent
Ils sont sur les éponges mouillées du temps qui passe
Ces baisers quâon voulait donner et qui sâeffacent
Sâenvolent au grĂ© des courants dâair et des zĂ©phyrs
Et nâont durĂ© que lâinstant dâun demi-soupir
Ils sont sur les éponges mouillées du temps qui passe
Ces baisers quâon voulait donner et qui sâeffacent
Dérivent au gré des courants marins nord-nord-est
Et nâont durĂ© en tout que câ quâil nous en reste
Ils sont sur les éponges mouillées du temps qui passe
Ces baisers quâon voulait donner et qui sâeffacent
Sâenvolent au grĂ© des courants dâair et des zĂ©phyrs
Et nâont durĂ© que lâinstant dâun demi-soupir
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