Hey, gamin ! Yâa conflit parental,
Tu tâsens comme entre parenthĂšses...
Tâes lĂ , tu vas jamais tâen tirer...
TâĂ©tais pas volontaire...
Des larmes en abondance,
Câest quâton enfance a bon dos
Car câest pas ton innocence qui pleure...
Au soir, le rideau danse ;
Tâes seul, tâentends chanter le vent
Sur les cris de ta mĂšre...
Papa lui fait jamais dâavance...
Papa est toujours en colĂšre...
Tâaimes pas sa violence mais
Tâsais quâc'est des vieux relents dâamour
Quâil a jamais reçu...
Dans lâcĆur, ça t'joue du violon...
Tu tâcaches sous tes airs de pâtit prince
Quand toute la terre est fùchée...
Tâaimerais tâeffacer...
Tâes comme une erreur...
Yâa tant dâhorreurs Ă penser...
Yâa tant dâhorreurs Ă penserâŠ
Faut quâtu tâcasses dâleur vie, de la province
Avant dâfinir comme eux, rincĂ© ;
Cassé par le passé ;
Le cĆur en errance ;
Et tâas mille romances Ă vivre, toi...
Tâas mille romances Ă vivre...
Hey, gars ! Tâes pas lâdernier des cons, toi...
Ta vie, tu tâla racontes
Comme une histoire oĂč n'se comptent pas
Les caresses et les coups...
Quand les darons sont couchés,
Tu tâen fous plein la tronche et...
Et la nuit passe au rouge ;
Yâa plus un loup Ă la ronde...
Alors, quand tâes enfin tranquille ;
Sans peur, sans Ă©tat dâĂąme ;
Quand yâa plus rien Ă damer
Sur ton cĆur de cadavre ;
Alors, tu peux enfin planer
Sans lâpoids dâtout leurs putains dâmalheurs, aux autresâŠ...
Ils dorment, ils sâront Ă l'heure, les autres
Et toi, tâes en hauteur...
Tu planes, tu tâfous d'ta dĂ©cadence ;
Chante, les Ă©toiles vont danser !
Plus rien dans les pensées...
Plus rien sur le cĆur...
Pour toi, enfin, plus rien nâexiste...
Enfin, plus rien nâexiste...
Dans lânoir, tes peines se balancent ;
Celles que tu tiens des ancĂȘtres...
Pluie de larmes anciennes
Dans une violente rage dâenvie de nâplus vivre...
Dâenvie de nâplus vivre...
Hey, vieux ! Tâas toute une vie dâavance, toi...
Ta force est dans tes chaussettes...
Tâes forgĂ©, tâas enfantĂ© ;
Eux, z'ont toute leur vie devant...
Fini les nuits dâivresse...
Tous les matins, ça gueule
Et tous les soirs, ça chiale à mort...
Rien pour tâen dĂ©livrer, alors
Tu tâcourbes, tu târatatines...
Un mot dâtrop, prochain dĂźner ;
Tâas trop ret'nu, tâas tisĂ© ;
Tu tâlĂšves et « ratata » !
LĂ , tu vois dans les yeux
De la chair de ta chair
Tout câque t'avais pris cher ;
Tu râvis ton drame dans son drame...
Lâarme Ă l'Ćil, tu voulais pas le blesserâŠ
Tu lui fais la promesse, pour que ses larmes sĂšchent,
Quâça va mieux quand tâes grand...
Faudrait que tu lui dises, alors...
Va falloir que tu lui dises...
« Faut quâtu tâcasses dâma vie, de la province
Avant dâfinir comme moi ; rincĂ©,
Cassé par le passé,
Le cĆur en errance...
Et tâas mille romances Ă vivre, toi...
Tâas mille romances Ă vivre⊠»
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