Entends le triste cœur prisonnier des larmes
En lui toujours se lamente son destin funeste
Il est couvert de ronces écarlates
Le poids d’un deuil impossible et injuste
A l’aube, le ciel terne recouvre le cimetière
La chapelle morne se dresse parmi les pierres
Entre arbres morts et sépultures enneigées
Le cortège traverse la brume de janvier
Sur le cercueil se déposent lentement
Les flocons froids et gris comme des cendres hivernales
“Pourquoi nous as-tu ainsi quittés…?
Se chagrin est trop grand pour que seul je puisse le porter”
Un (sinistre) homme vêtu d’une cape noire, lentement s’avance
“Et s’il existait une manière de faire revivre ton fils ici enterré ?
Que serais-tu prêt a donner pour le voir à nouveau respirer ?”
(Un éclaire perçant traversa son oeil d'ébène)
Sonne, le glas funèbre.
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