Je nâentrevis que des dentelles
Des jambes et du cheveu
Je sus quâelle Ă©tait la plus belle
Avant de voir ses yeux.
Puis il y eu ce courant dâair
Moi je suis innocent
Si jâai presque vu son derriĂšre
Câest la faute du vent.
Câest de la faute au courants dâair
Cerisier rose et pommier blanc
Si jâai presque vu son derriĂšre
Câest de la faute au printemps.
Une robe à fleur imprimée
Et deux grands anneaux dâor
Ăa semblait facile Ă ĂŽter
Je mâen souviens encore
Lorsque une giboulée soudain
Lui causa du souci
Je fus trĂšs nul en baratin
Mais fort en parapluie.
Roucoucou Roucoucou
Le parapluie fait la roue
Le lapin, lui, batifole
Et la lapine itou.
Puis le soleil comme un yoyo
Revint a vive allure
Jâai proposĂ© un diabolo
Jâai fait ça, je le jure.
Quand nos genoux se sont frÎlés
La je suis innocent
Si jâai bĂ©bĂ©gagayĂ©yĂ©
Câest a cause du temps.
Elle, elle Ă©tait fleur dâaubĂ©pine
Et moi le ver luisant
Je louchais sur ses Ă©tamines
Avec la langue qui pend.
Puis quelque chose tout Ă coup
A fait drelin drelin
Si jâai hurlĂ© comme un vieux loup
Moi, je nây suis pour rien.
Comme il est doux le guilledou
Cerisier rose et pommier blanc
You you les petits canaillous
Au cul la belle câest le printemps
Au cul la belle câest le printemps.
Je nâentrevis que des dentelles
Des jambes et du cheveu
Je sus quâelle Ă©tait la plus belle
Avant de voir ses yeux.
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