Paroles de la chanson «Le Pont Marie» par Feu! Chatterton

J’ai joué
Nos cœurs au ball-trap Mais
Ne crains rien
S’ils partent en fumée
Elle est rose

Debout et
Nus sur le parapet
Nous crions
Que cette fin-là
Est heureuse

Petite, couchons-nous volages
Dans le lit du fleuve
Celui du mariage est plein
D’acariens

Que dis-tu de prendre le large
Avant qu’il pleuve
Sur nos amours ?
Ne crains rien

Frappe, frappe, vite
Avec ton couteau court
En mon cœur fidèle !
Puissions-nous partir maintenant
Que tout autour
Est immobile et que tu es belle
Que tu es belle

Frappe, frappe, vite
Avec ton couteau court
En mon cœur fidèle !
Puissions-nous partir maintenant
Que tout autour
Est immobile et que tu es belle
Que tu es belle
Que tu es belle
Que tu es belle

Déboutés
Par les forces et attrape
De l’ordre Nous rions
Qu’on ne plong’ra pas cette fois non
Dans l’eau de rose

Debout et
Nus sur le parapet
Du pont Nous crions
Que cette fin-là
Aussi est heureuse
Nos tout petits jeux sont légers
Mais légers et graves
Comme l’ange ou le zepp’lin
Quand il vient

Jure-moi qu’importe le danger
Que même si l’on crève
Tes sanglots seront toujours
Reptiliens

Frappe, frappe, vite
Avec ton couteau court
En mon cœur fidèle
Puissions-nous partir maintenant
Que tout autour
Est immobile et que tu es belle
Que tu es belle

Frappe, frappe, vite
Avec ton couteau court
En mon cœur fidèle
Puissions-nous partir maintenant
Que tout autour
Est immobile et que tu es belle
Que tu es belle
Que tu es belle
Que tu es belle

Que dis-tu
Que dis-tu
De prendre le large
De prendre le large
De prendre le large ?

Que dis-tu
De prendre le large
De prendre le large
De prendre le large ?

Que dis-tu
Que dis-tu
De prendre le large
De prendre le large
De prendre le large ?

Que dis-tu
Si tout doit sauter
Que dis-tu
Soyons les premiers
De prendre le large
Si tout doit sauter
De prendre le large
Soyons les premiers
De prendre le large

Que dis-tu
Si tout doit sauter
Que dis-tu
Soyons les premiers
De prendre le large
Si tout doit sauter
De prendre le large
Soyons les premiers
À prendre le large