Si les draps de nos amours se repliaient
que la sueur de nos fièvres s’évaporait
si les mots de nos ivresses s’ennuyaient
que les linges de nos passions
se déchiraient
Si les tissus de ma peau se flétrissaient
que les soies de mon visage se désagrégeaient
si les nœuds de tes élans se relâchaient
que le feu de nos démences étouffait
en silence serais tu
en silence serais tu
en silence serais tu
en silence serais tu
Infidèle
prenant ses jambes à ton cou
Infidèle
happé par le chant des sirènes
Si la fleur de l’âge me trahissait
que ma source de jouvence tarissait
si les liens de tes envies se délaçaient
que les flammes de nos transes
étouffaient en silence serais tu
en silence serais tu
en silence serais tu
en silence serais tu
Infidèle
prenant ses jambes à ton cou
infidèle
happé par le chant des sirènes, des sirènes
Infidèle
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