Entre les fauteuils du 15, rue de Bretagne
Et les rocking-chairs de la maison de campagne
On balançait
Notre vie douillette, sans surprise et sans un
Pain quotidien de nos dix ans de bonheur
Au bonheur prÚs j'étais bien protégé
Dans le film à tiroir de ma vie bien rangée
Avec les samedi soir pour changer
Pour changer de quoi toi et moi
Moi et toi, femme et mĂšre Ă la fois
J'ai craqué, j'ai craqué
J'attendais ta fĂȘte pour t'apporter des fleurs
Je ne chantais plus, j'avais des pantoufles au cĆur
Je m'endormais
Tu savais quand je disais: "Devine oĂč on part?"
Tu riais avant que j'ai fini mes histoires
Et mĂȘme aprĂšs tu m'avais tellement dit
Que je n'Ă©tais qu'un gosse, un gamin
Ătourdi, que je m'imaginais tout petit
Et puis d'un seul coup j'ai grandi
Et j'ai coupé le fil du passé
J'ai craqué, j'ai craqué
Je ne sais pas oĂč mais je m'en vais droit devant
MĂȘme si l'allumette n'a craquĂ© que le temps
D'une Ă©tincelle
Je m'en contrefous si ça permet de rĂȘver
De faire un détour loin des chemins programmés
Toujours pareils et le vent de folie
Qui fait tourner si fort le moulin de ma vie
Qu'importe s'il s'arrĂȘte aujourd'hui
Puisque celle qui lui a dit de souffler
Reste et me donne envie de craquer
J'ai craqué, j'ai craqué...
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