Pleure pas petite sirĂšne,
La ville dort encore,
Ton histoire commence Ă peine.
Pleure pas petite sirĂšne,
Le jour attend dehors,
Dans les brumes des fontaines.
Ce matin est si clair,
Ce silence est si doux,
Des paroles dâhommes flottent dans lâair,
Tout lâ monde a rendez-vous.
La nuit est passée toute entiÚre,
Creusée sur nos joues.
Tu dĂ©chires tout dâun trait de lumiĂšre,
Et câest la vie tout Ă coup... La vie tout Ă coup.
Pleure pas petite sirĂšne,
La ville dort encore,
Ton histoire commence Ă peine.
Pleure pas petite sirĂšne,
Le jour attend dehors,
Dans les brumes des fontaines.
Ăa sâ voit que tu viens de chez les anges
Tâ es belle comme tout.
Ăa sâ voit que nos maniĂšres te dĂ©rangent,
Et ces lumiĂšres partout.
Tous ces fantĂŽmes qui te touchent,
Ces mains qui te secouent,
Cette bouffĂ©e dâair froid dans ta bouche.
Câest la vie tout Ă coup... La vie tout Ă coup.
Pleure pas petite sirĂšne,
La ville dort encore,
Ton histoire commence Ă peine.
Pleure pas petite sirĂšne,
Le jour attend dehors,
Dans les brumes des fontaines.
VoilĂ que tu viens comme une reine,
Juste Ă la pointe du jour,
Avec dans son Ă©cho de porcelaine,
Ton appel au secours.
Comme un signal pour que sâĂ©graine,
Ce temps qui sâenfuit Ă son tour,
Dâabord les heures, les jours, les semaines,
Et puis les annĂ©es dâamour...
Les annĂ©es dâamour.
Pleure pas petite sirĂšne,
La ville dort encore,
Ton histoire commence Ă peine.
Pleure pas petite sirĂšne,
Le jour attend dehors,
Dans les brumes des fontaines.
Pleure pas petite sirĂšne...
Pleure pas petite sirĂšne,
Le jour attend dehors,
Dans les brumes des fontaines.
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