Rien ne semble pouvoir venir troubler
Ce merveilleux été,
La maison est grande ouvert et aérée,
J'ai réparé,
La toiture et repeint les murs,
J'ai pansé mes blessures
Et refait ma vie,
Ici.
Il flotte un si merveilleux parfum sucré
De fleurs éclatées,
Comme un je-ne-sais-quoi de sacré,
Dans le ciel d'été,
L'azur est aveuglant et pur,
Comme une Ă©claboussure,
Dans ce cadre idéal
Et toi, toi
Tu veux savoir pourquoi aujourd'hui je ne t'aime plus,
Pourquoi depuis un moment, on ne se capte plus
Et tu pleures en secret toutes les larmes de ton, corps,
Comme si j'Ă©tais mort.
Il rĂšgne une si oppressante chaleur,
Comme une torpeur,
Alors que monte trĂšs haut le mercure,
Tu rases les mures,
L'odeur de souffre de ton cĆur noir,
Envahit le soir,
D'une sexuelle tension.
Les effluves lourdes de la glycine,
PrĂšs de la piscine,
Enivrent mes sens comme la fĂȘlure
Qui te défigure.
A pleine bouche, je lĂšche tes larmes et le sang, qui perle lentement
De tes poignets blancs
Et toi oui toi,
Tu veux savoir pourquoi aujourd'hui je ne t'aime plus,
Pourquoi depuis un moment,
Je ne te désire plus
Et tu pleures en secret toutes les larmes de ton corps,
Comme si j'Ă©tais mort.
PiĂštres mensonges, fuites, sentiments confus,
Comment as-tu-pu ?
Quelle désespérance !
Que sont devenues ta droiture et ton innocence ?
Désormais, en toi, désolé, mais j'ai perdu confiance.
Tu veux savoir pourquoi aujourd'hui je ne t'aime plus,
Pourquoi depuis un moment, on ne se comprend plus
Et tu pleures en secret toutes les larmes de ton corps,
Comme si j'Ă©tais mort.
Tu pleures en secret toutes les larmes de ton corps,
Fais comme si j'Ă©tais mort.
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