On sâĂ©tait levĂ© tĂŽt - Moi je me suis assis
Tout au fond de lâauto
Jâai fait semblant de lire
Mais cette boule dans la gorge
Annonçait les sanglots
Il pleuvait sur lâĂ©tĂ© - Et Ă travers mes larmes
Jâai aperçu danser
La route et puis les arbres
Mes pensĂ©es s'emmĂȘlaient
Dans un trajet bizarre...
Je mâ suis dit, je mâ suis dit :
Tout fout lâ camp
Il gĂšle en plein juillet - Il gĂšle dedans ma vie
Et tout fout lâ camp
Il gĂšle dans ma maison
Il grĂȘle sur les moissons
Il nous fallait aller
Tout au bout du pays - Descendre vers le sud
On croisait, on doublait
De longues troupes rudes
Qui glissaient sous la pluie
Jâai mis de la musique
Forte comme de la brique
On sâest fait arrĂȘter - On nous a demandĂ©
Nos noms et nos papiers
Et puis on est râparti...
Je mâ suis dit, je mâ suis dit :
Tout fout lâ camp
Il gĂšle en plein juillet - Il gĂšle dedans ma vie
Et tout fout lâ camp
Il grĂȘle dans les Ă©toiles
Il grĂȘle sur notre histoire
Et plus on avançait
Plus jâallais dans ma peine
On avalait les plaines
Les villes et les riviĂšres
Et le ciel nous donnait
Tout son chagrin immense
CâĂ©tait un samedi - En fin d'aprĂšs-midi
On Ă©tait attendu
Pas des gens nostalgiques
Jâai Ă©teint la musique
Et je suis descendu
Je mâ suis dit, je mâ suis dit :
Tout fout lâ camp
Il gĂšle en plein juillet - Il gĂšle dedans ma vie
Et tout fout lâ camp
Câest une journĂ©e de plus
Câest une journĂ©e pour rien
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