Un réverbère-prunus de lumière rose éclos dans le jour gris, je t'écris, j'attends. Sous ta pupille je m'allongerai, il fera beau comme sur une plage et j'écouterai, là-bas, les sirènes dans l'eau sombre me déshabiller de tout ce que je porte.
Derrière ma fenêtre, j'attends sous un réverbère-prunus de lumière rose éclos dans le jour gris,
J'attends, sous un réverbère-prunus de lumière rose éclos dans le jour gris.
Épisode en pluie fine, mélancolie, je t'écris, du carnaval tout passe peut-être même l'insomnie. C'est l'époque du pissenlit, la pâquerette s'éclate. Moi, dans l'duvet sous ton aile, l'oreille sur ta cage d'os et de plume, j'écouterai renaître tous les printemps,
Derrière ma fenêtre, j'attends sous un réverbère-prunus de lumière rose éclos dans le jour gris,
J'attends, sous un réverbère prunus de lumière rose éclos dans le jour gris.
J'attends, tu sais les vents dans l'arbre du Japon, juste à mes pieds, notre lit de flocons
et tout sera fini, fini, fini,fini, fini.
Quelques fleurs coupées et puis une dernière chanson,
y aura-t-il un paradis pour nos mortes saisons ?
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