Hier, un homme est mort,
Je n'ai rien vu, je n'ai rien su.
La guerre, la loi du plus fort,
La faim, la connerie, la maladie.
Oh, je sais on va me rire au nez,
Elles sont naïves mes idées,
Et j'ai envie d'en pleurer.
Je sers les poings dans cet enfer,
Je n'abats que des moulins,
J'ai mal car je le sais bien,
Demain un enfant prendra un fusil
Et donnera sa vie,
Pour son dieu ou pour son pays.
Il meurt et on l'oublie.
Jure moi qu'il y a une sortie,
Du fond de ce labyrinthe,
Personne n'entend mes craintes.
Bas toi, mais seulement pour la vie,
Ne dis pas que tu t'en fous,
Regarde la misère est partout.
Demain un enfant fermera les yeux,
Parce que tu auras fermé ton cœur,
Lorsque la fin s'empare du jour qui meurt,
Ne te sens tu pas trop vieux ?
Mes points se brisent à chaque fois,
Sur l'incompréhension,
De ceux qui ne savent que dire non.
Oh, demain un homme mourra,
Tu n'auras rien vu, tu n'auras rien su.
Oh oh, tu n'auras rien vu...
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment