Ăa fait deux jours quâon est lĂ
La file avance de quelques pas, je crois
Il sâimprovise une bonne centaine de genres de cuisines
Les marchands dâeau sâen vont, sâen viennent
Et nous on prend racine
Je ne vois ni devant, ni derriĂšre oĂč cette file se termine
Ce serpent dâhommes Ă lâinfini le soir sâillumine
Une file dâĂȘtres humains
Devant, derriĂšre et moi
Tranquille et soudain
Sâavance dâun peu, dâun pas
Une multitude de solitudes au dĂ©part sâalignent
Et au dĂ©but on se dit que câest lĂ que nos rĂȘves sâabĂźment
Puis on discute et on voit des cĆurs sublimes
Ces anonymes qui peu Ă peu deviennent intimes
Une file dâĂȘtres humains
Devant derriĂšre et moi
Tranquille et soudain
Sâavance, dâun peu, dâun pas
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