Toutes ces nuits de vice aux abysse s'éclipsent
J'te demande pardon à l'ombre des condors
Dis moi à la vie, à la mort
Comme quand tu m'kiffais encore
Toutes ces nuits oranges tu sais
Mon ange, mon archange
S'allongent jusqu'à transformer le décors
Redis moi à la vie, à la mort
Comme quand on brûlait encore
Qu'ils sont beaux, qu'ils sont beaux, qu'ils sont beaux
Ces souvenirs, mon ange
Tu te souviens de ces nuits blanches?
Perdues dans notre enfance
À la vie, à la mort
De l'azure plein les veines
Dis, tu te souviens de ces soleils?
À la vie, à la mort,
À la vie, à la mort
Toutes ces nuits de vice aux abysse s'épuisent
J'te demande pardon à l'ombre des condors
Dis moi à la vie, à la mort
Comme quand on brûlait encore
Toutes ces nuits oranges
Mon ange, mon archange
S'allongent jusqu'à transformer le décors
Redis moi à la vie, à la mort
Les valse brunes respirent encore
Qu'elles sont belles, qu'elles sont belles, qu'elles sont belles
Ces aventures, mon ange
Tu te souviens de ces nuits blanches?
Perdues dans notre enfance
À la vie, à la mort
De l'azure plein les veines
Dis, tu te souviens de ces soleils?
À la vie, à la mort,
À la vie, à la mort
-Et Bouh ! A chaque fois tu m'faisais sursauter en débarquant par derrière quand on sortait du métro.
Et à chaque fois, moi je te disais que t'étais qu'un sale crétin,
qu'il n'y avait que toi que ça faisait rire.
Mais aujourd'hui quand je repense à cette époque,
bah le premier truc dont je me souviens c'est ça,
et ça me fait même presque rire maintenant.
Ça fait longtemps, on a grandit et on a disparu
C'est comme ça, quand on grandit tout le monde disparaît loin,
longtemps et il n'y a jamais personne qui revient.
Mais alors on y repense à ces matins sur les quais de la station de métro
Tu te souviens de ces nuits blanches?
(A ces 'Bouh !' qui font sursauter quand ils surgissent comme ça, par surprise, dans le dos)
Perdues dans notre enfance
(À ces singes en hiver
À ces nuits qui tombent toutes seules)
À la vie, à la mort
(À la dernière fois qu'on s'est parlés
À cette fois où on s'est recroisés en faisant semblant de ne pas se voir)
De l'azure plein les veines
(Ces pousses dressées sur le bord de la route,
Au froid d'enfer,
Aux après-midi à rien faire,)
Dis, tu te souviens de ces soleils?
(À l'ennui monstre,
À l'amour maboule,
Aux rencards arrangés pour les galoches qui puent les premières cigarettes
Et on aimerait bien y retourner, ouais on aimerait bien y retourner.)
À la vie, à la mort,
À la vie, à la mort
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