Les filles de lâair sont si lĂ©gĂšres
Quâelles semblent vouloir quitter la terre,
Ăchapper Ă la pesanteur
Ne plus avoir de hauts-le-cĆur.
Sylphides, corps translucides,
Le vide est si avide.
Les filles de lâair sont sans dĂ©sir
Ou nâarrivent pas Ă s'en saisir,
Elles papillonnent de lĂšvres en lĂšvres
Mais en amour se mettent en grĂšve.
Sylphides, corps translucides,
Le vide est si avide.
Les filles de lâair ne mangent rien
Mais cependant nâont jamais faim,
Elle se dévorent dans le miroir
DĂ©formant de leur doux regard.
Sylphides, corps translucides,
Le vide est si avide.
Les filles de lâair sont si fragiles
Que leur vie ne tient quâĂ un fil
De funambule oĂč elles avancent
Sans filet et sans assurance.
Sylphides, corps translucides,
Le vide est si avide.
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