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Paroles de la chanson «Chorée» par Merle Bardenoir

Un beau jour, sans aucune raison,
Toute la ville fut à l’unisson
Parcourue d’un Ă©trange frisson,
En Ă©tĂ© ce n’est pas de saison.

Se sentant soudain agités
Hommes et femmes se mirent Ă  remuer
De la tĂȘte mais surtout des pieds,
Impossible de se contrĂŽler !

Était-ce le Malin ou les fĂ©es
Qui forçaient les gens à danser
Le jour et la nuit, sans arrĂȘt ?
A moins que ça ne soit l’araignĂ©e.

Sous les crocs de la tarentule
Tout le corps se démantibule.
Et chancelle tel un funambule,
Pauvre jouet qu’on dĂ©sarticule.

Pour la foule frappée de ce mal
La musique devenait vitale,
Poison aux vertus médicales
EmpĂȘchant l’arythmie fatale.

Seul remĂšde Ă  l’épilepsie,
Maintes priĂšres furent faites Ă  saint Guy
Et une fois l’hystĂ©rie finie
On se dit : « C’est bien grĂące Ă  lui ! »

 
Publié par 8215 3 3 4 le 23 novembre 2019 à 6h49.
L'Esplumoir
Chanteurs : Merle Bardenoir
Albums : L'Esplumoir

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