Sur le quai,
Je traĂźne mes valises...
Des valises, j'en ai plein les mains,
Des valises, sous les yeux...
Mais j'm'en fous.
J'ai pas choisi, j'sais pas choisir,
Alors, peu m'importe
Ce que j'emporte, ce que je laisse...
C'est un peu de moi, c'est toujours moi!
Dans cette vie d'barge
Qui m'emmĂšne au large,
A fond la caisse,
Je prends l'express.
Dans cette vie d'barge
Qui m'emmĂšne au large,
A fond la caisse,
Ce train roule sans cesse.
Et j'ai pensé à tous ces trucs... qui m'emmerdent!
Les visages de ceux qui ont peur,
Ceux qui ont peur me font peur.
Si, par ici, il n'y a plus rien,
Alors, je prendrai le premier train,
Car au bout des tunnels, il y a toujours du ciel
Et la vie qui m'appelle.
Dans cette vie d'barge
Qui m'emmĂšne au large,
A fond la caisse,
Je prends l'express.
Quoi qu'il arrive
Dans cette vie d'barge
A fond la caisse,
Ce train roule sans cesse!
Combien de trains faudra-t-il encore prendre?
Combien de trains d'oĂč il faudra descendre?
Combien de trains faudra-t-il encore prendre?
Combien de trains, combien de trains... pour ne pas redescendre?
Non!
Ce qui est raté, c'est du passé,
Je ne veux plus y penser.
Ce qui est pris n'est plus Ă prendre
Et je me tue Ă le comprendre.
Tant de regards Ă croiser,
Tant de gares Ă traverser.
Ouais!
Il y a tant de gens qui peuvent m'apporter,
Me faire voyager....
Et je veux les voir, pourquoi pas ce soir?
Je veux les voir, ne sois pas en retard.
Car je n'veux pas descendre, je n'pourrai pas t'attendre, non!
non, non, non!
Je n'veux plus redescendre, je n'me laisserai plus prendre!
non, non, non!
Je n'veux plus redescendre, je n'me laisserai plus prendre!
oh, non, non, non!
Plus redescendre, non non non!
Plus jamais descendre
Je n'me laisserai plus prendre,!
Plus jamais prendre, plus jamais prendre!
Oh non, non, non!
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