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Paroles de la chanson «Ali Et Maria (Les Fugitifs Et Les Villageois)» par Bertrand Belin

À flanc de coteaux l'on voit dormir Ali et Maria,
Se dit : ils ont trop marché
Se dit : ça leur apprendra à marcher comme ça.
Dormir Ali et Maria au cœur flottant des nuées,
À peine vêtus voilà ce que l'on voit.
À flanc de coteaux l'on voit dormir Ali et Maria,
Se dit : mais quelle folie les fit aller si haut sans répit
Se dit : on ne s'étonne pas de les voir ainsi.
Dormir Ali et Maria au cœur flottant des nuées,
À peine vêtus voilà ce que l'on voit.
Ah... On voit... Ali et Maria,
Se dit : on ne pensait pas,
Se dit : on n'aurait pas dit
Se dit : qu'il a les mains sur ses hanches,
Que sous leur poids tout l'astre penche,
Se dit : qu'elle a les yeux dans les siens,
Se dit : quelle folie !
Se dit : on ne s'étonne pas de les voir ainsi.
Dormir Ali et Maria au cœur flottant des
Nuées, aux cieux leurs saillantes hanches
Sous leur seul poids tout l'astre penche.

 
Publié par 36714 4 4 6 le 16 avril 2019 à 14h59.
La Perdue
Chanteurs : Bertrand Belin
Albums : La Perdue

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