De l'écorce des érables, de quel bois sommes-nous faits
Encore un corps désirable, qui touche à l'été.
En été on passe à table, on se mouille bien volontiers
Moi je me changeais en arbre quand tu me regardais.
Depuis que tu t'es gravée dans mon souvenir
Tout en moi s'est aggravé, je voudrais mourir,
Je ne peux plus m'approcher, de voir l'été il me tarde
Et rien que d'y songer je me change en arbre.
Mmmmm...
De l'écorce des chênes je ne suis pas fait
La moindre entorse me frêne le temps passe et m'effraie
Jusqu'au cou lamentable dans l'eau froide des marais
Je me changeais en saule quand toi tu t'en allais.
Dehors il pleut des hall’bardes, dedans je regarde
Un vieux film à la télé, de cape et d'épée
Il y a dans le jardin un mur qui se lézarde
Sur le bord de ton destin, j'ai eu une vie d'arbre.
Mmmmm...
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